La série actuellement diffusée en France sur Netflix reprend le même pitch de base que la bande-dessinée Le Transperceneige.
Une catastrophe environementale a rendu toute vie sur Terre impossible. Une nouvelle ère glaciaire a pris place et l'humanité survit dans un immense train de 1001 wagons, construit par un miliardaire un peu extravaguat mais quand même très prévenant, Monsieur Wilford. Les conditions de vie à bord du train sont très variables, les occupants de la première classe vivent dans le luxe et la débauche, ceux de deuxième et troisième classes vivent dans des conditions moindres avec des emplois plus ou moins attirants. Et à la toute fin du train se trouvent les sans-tickets qui ont réussis à embarquer juste avant le départ. Pour eux la vie est plus que dure, ils sont entassés dans des conditions misérables, sont rationnés et n'ont aucun espoir d'une vie meilleure.
Et c'est là que la série va se différencier de la BD et de la première adaptation. Là où les autres se concentraient sur une lutte des classes et une avancée progressive dans le train en suivant la révolution des occupants des derniers wagons, la série va accompagner André Layton, un sans-ticket ancien inspecteur de police. Ses talents sont requis par le personnel du train pour résoudre un crime, un corps a été retrouvé émasculé et il est le seul avec les compétences nécessaires pour retrouver le meurtrier. Le personnage, bien que toujours surveillé, devient libre de ses mouvements dans le train et effectue de nombreux aller-retours pour les besoins de l'enquête.
Have your ticket ready. You may board the train. #Snowpiercer is departing NOW on @TNTDrama.
Une publication partagée par Snowpiercer On TNT (@snowpiercertv) le 17 Mai 2020 à 6 :06 PDT
En à peine trois épisodes, la série se perd déjà en sous intrigues. Il est question de lutte des classes, de discriminations, de meurtre, de trafic de drogues, de complots, et autres déviances en tout genre (on ne va pas vous spoiler plus que ça...)
Attention, tout n'est pas à jeter. La mise en scène est prenante, les acteurs très bons (Jennifer Connely en Melanie, la porte-parole de Monsieur Wilson est particulièrement interessante) et la série réussit quand même à éveiller notre curiosité.
La suite des épisodes nous dira si le voyage vaux le coup.
Snowpiercer, un nouvel épisode diffusé sur Netflix chaque semaine.
