Yoko Ono responsable de la dépendance de John Lennon à la drogue ?

Yoko Ono responsable de la dépendance de John Lennon à la drogue ?
Yoko Ono et John Lennon sniffaient souvent ensemble de la cocaïne.

Le livre "All You Need is Love" qui sortira le 11 avril devrait en éclabousser plus d'un, à commencer par Yoko Ono.

Composé d'interviews extraites du livre "The Love You Make" de 1983, le livre ne cesse de faire des révélations sur le mythique groupe de rock britannique.

Parmi les extraits d'interviews dévoilés par le Sunday Times, on retrouve notamment un passage dans lequel la veuve de John Lennon nie en bloc avoir mis son compagnon à l'héroine

"C’était juste une sensation agréable [d’être sous héroïne]. C’est ce que j’ai dit à John. Il ne prenait rien sous la contrainte. Il voulait en prendre, c’est pour cela qu’il m’a posé des questions."

Une version en contradiction avec celle de John Lennon

En 1970, lors d'une interview accordée au magazine Rolling Stone, l'interprète d'"Imagine" avait une version quelque peu différente :

"Ce n’était pas très amusant. Je n’ai jamais fait d’injection ou quoi que ce soit d’autre. On sniffait un peu quand on avait vraiment mal".

Le chanteur du groupe rejettait quant à lui la faute de cette prise de drogue sur Peter Brown et sur les autres membres du groupe :

"Nous avons été tellement malmenés par tout le monde, et on m’a jeté tellement de choses à la figure, et à la figure de Yoko, surtout. Comme Peter Brown dans notre bureau, quand nous sommes rentrés au bout de six mois, il vient me serrer la main et ne lui dit même pas bonjour. C’est ce qui se passait tout le temps."

"Nous souffrons tellement que nous devons faire quelque chose. C’est ce qui nous est arrivé. Nous avons pris de l’héroïne à cause de ce que les Beatles et d’autres nous faisaient subir. Mais nous nous en sommes sortis."

Le livre, co-écrit par Peter Brown, l'assistant personnel de Brian Epstein, manager des Beatles, avait déjà à l'époque été très mal reçu par le groupe. À l'époque, Linda et Paul McCartney auraient "déchiré le livre" et l'auraient "brûlé dans la cheminée, page par page".