Thom Yorke : Comment Neil Young et Jeff Buckley l'ont aidé à avoir confiance en sa voix

Thom Yorke : Comment Neil Young et Jeff Buckley l'ont aidé à avoir confiance en sa voix
À 18 ans, il prend conscience de sa voix quand elle est comparée à celle Neil Young.

Dans le nouveau livre de Jason Thomas Gordon, le chanteur de Radiohead se confie sur son inquiète face à son timbre.

Depuis 1985, il excelle au sein de Radiohead. Thom Yorke, chanteur du groupe britannique est une véritable référence, avec ses plus de 40 millions d’albums vendus dans le monde. Mais avant d’être l’artiste qu’il est aujourd’hui, il n’était pas sûr de son talent. Dans le prochain livre de Jason Thomas Gordon intitulé "The Singers Talk" que Rolling Stone s’est procuré, Thom Yorke s’est confié au sujet de sa voix, "inconfortablement haute" ou bien "maladroite". À l’âge de 18 ans, il enregistre une démo et l’envoie à un magazine. La réaction ne se fait pas attendre, le comparant à Neil Young. "Je n'avais jamais entendu Neil Young, alors je suis allé acheter ‘After The Gold Rush’ et je me suis dit : ‘Wow ! C'est une bonne chose de sonner comme ça ?’", prend-t-il conscience. Il poursuit : "Il est légèrement plus haut que moi, mais il y avait dans sa voix une douceur et une naïveté que j'essayais toujours de cacher. Puis, je me suis dit : 'Oh, peut-être que je n'ai pas besoin de la cacher’". Cette ressemblance lui permet donc de passer le cap pour accepter sa voix.

"C'est une sensation incroyable quand votre voix s'ouvre comme ça"

Mais Neil Young n’est pas le seul à lui avoir donner confiance en lui. Le défunt Jeff Buckley y a aussi contribué : "Lorsque nous préparions le deuxième album, je suis allé voir Jeff Buckley avant qu'il ne meure, déclare Thom Yorke. Encore une fois, c'était l'un de ces moments où l'on se demandait si l'on pouvait faire ça. Et cela m'a rappelé cette partie vulnérable de moi que je choisissais de cacher". Il poursuit : "Je me souviens que j'ai enregistré ‘Fake Plastic Trees' tout seul au début. Puis, lorsque nous nous sommes réunis pour l'écouter, les autres ont dit : ‘On va l'utiliser !’ et j'ai répondu : ‘Non, non, on ne peut pas l'utiliser, c'est trop vulnérable. C'est trop moi’". Aujourd’hui, le Britannique prend soin de sa voix, avec des échauffements et également un chiropracteur. "C'est une sensation incroyable quand votre voix s'ouvre comme ça, avoue-t-il. Mais c'est ce qui arrive quand on est souvent en tournée, il faut que quelqu'un vous soigne si vous donnez tout comme je le fais".