Paul McCartney sur la contrebande de musique en Russie : "C’était comme une véritable arrivée culturelle"

Paul McCartney sur la contrebande de musique en Russie : "C’était comme une véritable arrivée culturelle"
Paul McCartney explique aimé l'idée d'avoir été ce groupe "interdit".

Dans son podcast "A Life In Lyrics", le chanteur des Beatles revient sur la création de "Back in the U.S.S.R." et l'interdiction de diffusion de la musique en Russie.

"L’art est dangereux", déclare le poète Paul Muldoon à Paul McCartney. Dans son nouveau podcast "A Life In Lyrics", dans lequel le chanteur des Beatles revenait sur la création du titre "Eleanor Rigby" dans le premier épisode, l’artiste britannique consacre aujourd’hui un épisode sur le célèbre morceau des Beatles, "Back in the U.S.S.R.", sorti en 1968. Une chanson qui puise son inspiration chez un artiste américain, Chuck Berry et son "Back in the U.S.A." en 1959.

"Chuck Berry a écrit une chanson intitulée "Back In The U.S.A.", que nous connaissions très bien et j'ai pensé que c'était cool. Il s'agissait évidemment d'un militaire qui rentrait chez lui". Une chanson qu’il qualifie de trop "pro-américaine", l’amenant à apporter sa touche à lui. "Nous étions au Royaume-Uni, donc je pouvais m'en moquer à ma manière".

Dans les années 1960 aux années 1980, la musique des Beatles ainsi que celles d’autres artistes n’était pas diffusée en Russie. Si l’art est dangereux, Paul McCartney répond : "Pour certaines personnes. Nous avons toujours pensé que nous étions du bon côté, que si nous étions dangereux, nous l’étions pour les autorités russes et pour nous, cela signifiait qu’elles n’étaient pas si bonnes que cela". Il poursuit : "Tout le monde en Russie repense à l’époque des Beatles et se souvient d’avoir dû passer des disques en contrebande ou de s’être retrouvé dans de petites salles où l’on pouvait jouer sans que les gens ne le sachent".

Paul McCartney conclut : "Vous ne vouliez pas que les autorités sachent que vous écoutiez ce groupe interdit, ce qui nous plaisait vraiment - que nous passions en contrebande avec les jeans Levi’s. C’était comme une véritable arrivée culturelle."