Gene Simmons raconte la seule défonce de sa vie : "J’ai commencé à ouvrir les yeux en grand pour que les gens pensent que j’étais normal"

Gene Simmons raconte la seule défonce de sa vie : "J’ai commencé à ouvrir les yeux en grand pour que les gens pensent que j’étais normal"
Gene Simmons était l'invité du podcast "Your Mom's House". © Capture d'écran

Aux côtés de son fils, il avoue avoir mangé des brownies au cannabis par accident.

Invité du podcast "Your Mom's House", Gene Simmons et son fils discutent de la seule fois où le bassiste de Kiss s'est drogué... par accident. Une expérience qui fut la première et dernière, l'artiste n'étant pas un fan des substances illicites.

L'histoire se passe en 1976, alors que Kiss vient de donner un concert. Nick Simmons précise que son père est "tellement éloigné de la culture de la drogue qu’il ne savait pas que l’on pouvait incorporer du cannabis dans les pâtisseries". Et malheureusement pour lui, il est tombé sur des brownies un peu spéciaux alors qu'il n'était "pas préparé à ça". "Toute la salle était pleine, et j’ai vu les brownies empilés. Et j’adore ça. Tout le monde était du genre à fumer, à se mettre des trucs dans le nez. Non, donnez-moi juste des gâteaux". Le bassiste s'approche alors d'une "belle jeune femme" qui distribue les gâteaux. "Elle s’est approchée et j’ai dit : "Donne-moi un autre brownie". Puis j’ai commencé, comme un chien avec un os, à la suivre partout. Je peux en avoir un autre ? Et j’ai continué à les manger".

Alors qu'il les enchaîne, la drogue commence subitement à frapper la tête de Gene Simmons. "La pièce a commencé à s’agrandir et ma tête à rapetisser… Jusqu’à atteindre la taille d’une olive, raconte-t-il. J’ai commencé à ouvrir les yeux en grand pour que les gens pensent que j’étais normal. Et au fur et à mesure que je bougeais, mes mains ont gonflé comme dans les dessins animés. Elles devenaient énormes". Il poursuit en évoquant son retour en limousine : "A chaque pas que je faisais, j’avais comme des pieds de géant. Et je parlais fort parce que je ne pensais pas qu’on pouvait m’entendre. J’avais peur de bouger dans la limousine. Et j’avais soif… Alors ils se sont arrêtés à deux ou trois pâtés de maisons dans un ghetto de Detroit, et on m’a conduit à l’intérieur d’un bar pour chercher à boire. Il était rempli de gens du quartier. J’étais habillé en cuir, et ils sont tous retournés, évidemment. Je me disais qu’ils me regardaient tous parce que ma tête était toute petite. Alors j’essayais de me faire plus grand. Le type m’a dit : "Qu’est-ce que tu veux ?". Et je me suis mis à crier : 'Je peux avoir un verre de lait ?!'"

Une expérience intense qui ne s'est jamais réitérée. Gene Simmons ne boit pas d'alcool et ne se drogue par pour sa défunte mère : "Elle a été enfermée dans un camp de concentration à l’âge de 14 ans. Je n’ai jamais voulu lui briser le cœur. Et j’ai toujours été conscient que je ne voulais pas la décevoir. C’est pourquoi je n’ai jamais fumé de cigarettes, je ne me suis jamais drogué, je n’ai jamais bu."