Billie Joe Armstrong (Green Day) sur son dernier single : "Nous avons vu tant de nos pairs lutter contre la dépendance et la maladie mentale"

Billie Joe Armstrong (Green Day) sur son dernier single : "Nous avons vu tant de nos pairs lutter contre la dépendance et la maladie mentale"
Un titre qui figure sur le prochain album, "Saviors". © Instagram

Dans "Dilemma", Green Day évoque les addictions de son leader.

Le 19 janvier, Green Day va faire son grand retour. Le groupe de punk-rock américain va dévoiler son premier album en presque quatre ans, "Saviors". Un disque qui se révèle depuis le 24 octobre dernier, avec un single intitulé "The American Dream is Killing Me". Après "Look Ma, No Brains!", la troupe de Billie Joe Armstrong publie à présent son troisième extrait, "Dilemma", où ce dernier se confie sur ses problèmes d'addiction.

Le trio avait prévenu son public : son quatrième album sera "brut et émotionnel". Dès les premières paroles de ce nouveau titre, Billie Joe Armstrong met les pieds dans le plat, invitant l'auditeur à se plonger dans son plus sombre cauchemar. "Welcome to my problems/ It's not an invitation/ This is my dilemma (Bienvenue dans mes problèmes/ Ce n'est pas une invitation/ C'est mon dilemme)", chante-t-il sur "Dilemma". Ses problèmes d'addictions ne sont un secret pour personne et avec ce morceau, il brise ainsi le tabou autour de ce sujet. "C'est l'une de ces chansons qui était plus au moins facile à écrire prce qu'elle était si personnelle pour moi, avoue le chanteur américain dans une interview pour Kerrang!. Nous avons vu tant de nos pairs lutter contre la dépendance et la maladie mentale. Cette chanson parle de la douleur qui vient de ces expériences". 

Un titre qui puise son inspiration dans une thématique sombre mais qui est l'un des titres préférés de Billie Joe Armstrong. "Je pense que cela va vraiment au cœur de la toxicomanie, de la dépendance à l'alcool et de la santé mentale", explique-t-il. "La première ligne est : 'Bienvenue dans mes problèmes / Ce n'est pas une invitation'. Cela ressemble presque à Facebook en lui-même", plaisante-t-il. Il poursuit : "C'est comme : 'Viens te sentir désolé pour moi, viens ressentir ma douleur', mais, vous savez, je n'ai pas Facebook ou Twitter, donc je le fais juste dans des chansons où je pense qu'avec la mélodie, il devient plus pertinent, et les gens peuvent l'interpréter de différentes manières qu'ils veulent. C'est peut-être moi qui plaisante, mais ça pourrait aussi être vraiment sérieux." Le retour de Green Day s'annonce décidement historique.